Les 5 caractéristiques des gens qui sont des champions du développement de leur potentiel

Par Geneviève Guité

Cet article est un résumé de l’épisode #4 – Talent et potentiel de mon balado Bold Leadership.

Ceux qui me connaissent savent que je suis passionnée de développement du talent et du potentiel. Je crois en la capacité de chaque individu de se développer, de grandir et de s’accomplir personnellement et professionnellement.

« Le talent ça n’existe pas, le talent c’est d’avoir envie de faire quelque chose. »

C’est une de mes citations préférées et qui a un peu inspirée les sujets dont je vais vous parler aujourd’hui.

Mais ce n’est pas parce qu’on a du talent que l’on va développer son plein potentiel.

Pour développer son potentiel, il faut avoir envie de le faire.

Je veux donc explorer avec vous 5 caractéristiques des gens qui sont des champions du développement de leur potentiel.

1 – Ils ont une mentalité de croissance

La mentalité de croissance (appelée “growth mindset” en anglais), développée par Dr Carol Dweck, dans son livre Mindset, nous explique comment notre état d’esprit influence notre capacité de nous développer, et que le talent et les habiletés ne sont pas les seuls éléments qui définissent notre capacité à développer notre plein potentiel.

Pour les gens qui ont une mentalité fixe, ce que j’ai comme talent ou intelligence maintenant, définit mon potentiel. La conséquence est qu’ils peuvent plafonner plus tôt et ne pas atteindre leur plein potentiel.

Pour les gens qui ont une mentalité de croissance, ce que je vais apprendre (académiquement ou dans la vie en général) va définir mon potentiel et que l’intelligence peut être développée.

Ils ont une envie d’apprendre et donc une tendance:

  • À apprendre de la critique et du feedback
  • À vouloir relever des défis et à résoudre des problèmes
  • À persister face aux revers et aux difficultés
  • À voir les efforts et le travail comme le chemin qui mène à la maîtrise de la compétence

La conséquence est qu’ils atteignent un niveau de réussite plus élevé, et ont plus de chances de maximiser leur potentiel.

Pour les gens qui ont une mentalité fixe, le succès immédiat et sans trop d’efforts est important, ce qui peut les empêcher de relever des défis, de peur de faire face à l’échec.

La société en général tend à valoriser la réussite immédiate et sans effort – après tout si tu es talentueux, ça devrait être facile.

Michael Jordan et la mentalité de croissance

Dr Dweck décrit Michael Jordan comme le parfait exemple de quelqu’un qui a une mentalité de croissance. Le petit Michael, n’était pas particulièrement doué quand il a commencé à jouer au basketball au secondaire: il était petit et même le coach de l’équipe trouvait qu’il n’avait pas de talent. Michael Jordan est aujourd’hui le plus grand athlète professionnel de tous les temps, et qui a probablement travaillé le plus fort pour atteindre son niveau d’excellence. Un enfant qui aurait eu une mentalité fixe, aurait sans doute abandonné le basket.

Les gens qui ont du succès ont un talent particulier pour transformer les difficultés de la vie en succès plus tard dans leur carrière. L’échec ne les définit pas.

De quoi ça a l’air un leader ou un gestionnaire qui a une mentalité de croissance?

Ces gestionnaires se dédient au développement de leurs employés et considèrent que le talent n’est que le commencement de quelque chose. Les gens qui ont une mentalité de croissance savent qu’il faut du temps pour que le potentiel fleurisse.

À l’opposé, les gestionnaires qui ont une mentalité fixe vont reconnaître le talent qu’ils voient aujourd’hui, et jugent leurs employés comme talentueux ou non. Ils offriront très peu de coaching ou de développement et vont garder leur impression initiale. Ce type de gestionnaire a aussi tendance à développer des gestionnaires qui auront, à leur tour, ce type de mentalité.

2 – Ils ont du GRIT

Le Grit, tel que décrit par Angela Duckworth, dans son livre GRIT, The Power of Passion and perseverance, est la combinaison de la passion, de la persévérance et du cran. La capacité de ne pas abandonner quand c’est vraiment difficile.

Ce qu’Angela Duckworth dit, c’est que le talent et le fait d’être doué, n’est pas l’unique facteur qui définit le potentiel.

Elle écrit que nous avons même un biais, et que nous nous laissons distraire par le talent, au lieu de regarder ou d’évaluer d’autres aspects comme le Grit, qui est un bien meilleur indicateur du potentiel futur d’un individu.

Les gens qui ont du Grit vont percevoir les échecs, les obstacles ou les difficultés qu’ils rencontrent comme une source d’apprentissage. 

« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »

3- Ils ont du GUTS

Les athlètes qui ont du GUTS ont du coeur au ventre, du courage, de la détermination et du cran.

Et un athlète talentueux qui n’a pas de GUTS a très peu de chance de devenir un grand champion. Steve Prefontaine, qui est sans doute considéré comme le plus grand coureur de fond américain, avait la réputation d’avoir du coeur au ventre et de toujours se pousser au maximum de ses capacités et plusieurs de ses citations sont inspirantes:

« To give anything less than your best is to sacrifice the gift. »

Et quand on ne met pas l’effort, on a toujours une excuse quand on ne réussit pas.

Avoir du GUTS, c’est faire le choix d’être inconfortable pour donner le meilleur de nous même. 

4- Ils sortent de leur zone de confort

On ne pouvait pas parler de développement du potentiel sans parler de sortir de sa zone de confort.

J’aime beaucoup La loi de l’élastique, de John C. Maxwell dans son livre Les 15 lois inestimables de la croissance : appliquez-les et atteignez votre plein potentiel. Un élastique qui n’est pas tendu est inutile. C’est la même chose pour notre développement, si on reste dans notre zone de confort, on stagne.

« La croissance s’arrête lorsque vous perdez la tension entre là où vous êtes, et là où vous pourriez être. »

Les 4 zones

Zone 1 – La zone de confort 

On se sent en sécurité et en contrôle. Les personnes qui ont une mentalité de croissance tolère moins de rester dans cette zone. Ça demande du Guts pour oser bouger vers la prochaine zone.

Zone 2 – La zone de peur

On manque de confiance, on se laisse influencer par ce que les autres pensent et c’est inconfortable. C’est cette zone qui va retenir les mentalités fixes par peur de faire face aux difficultés à surmonter, et parfois à l’échec.

Zone 3 – La zone d’apprentissage

On gère de nouveaux challenges, on développe de nouvelles compétences, on agrandit notre zone de confort (et la bonne nouvelle c’est qu’on ne revient jamais en arrière, contrairement à l’élastique). Et ça demande du GRIT pour persister.

Zone 4 – La zone de croissance

On trouve un sens à ce que l’on fait, on grandit et on définit de nouveaux objectifs, et le cycle recommence.

« La capacité à supporter l’inconfort est un super pouvoir. »
Oliver Burkeman, The Guardian
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5 – Ils affrontent le DIP

Quand on a du Grit, du GUTS, une mentalité de croissance et qu’on se pousse au maximum de nos capacités… il va arriver qu’on se retrouve dans le DIP. 

Je vous ai parlé à l’épisode #1 de mon balado de mon parcours de certification en coaching. Une partie du parcours de certification consiste à 26 semaines d’apprentissage en groupe, avec des sessions de supervision, etc.

Et chaque semaine, il y a du matériel à lire et à écouter. À la semaine #13, le module à écouter s’appelle The DIP. On était avertis que ça arriverait, pour certains avant, pour d’autres un peu plus tard, mais on passerait tous par là.

Je me souviens tellement de comment je me sentais. J’en étais arrivée à me dire que finalement, le coaching ce n’était pas fait pour moi et que je devrais peut-être penser à passer à autre chose. Je me souviens du bien énorme que l’écoute de cet enregistrement a eu sur moi à ce moment précis. Vingt minutes où Karen Kimsey-House, la co-fondatrice de CTI, nous parle du DIP.

Je voulais valider si mon souvenir était bon, ou si j’avais romancé mon expérience d’il y a sept ans. Et bien non! En réécoutant cet enregistrement, j’ai reconnecté avec la puissance du DIP.

Le sentiment d’échec, de ne pas pouvoir y arriver et de se sentir momentanément, complètement incompétent, est naturel et essentiel à tout processus profond d’apprentissage. On est dans une zone de grande vulnérabilité. C’est un tunnel, et on doit le traverser.

On est dans la zone de compétence #2 – Je sais ce que je ne sais pas, et ce n’est pas confortable du tout, en fait, c’est une expérience difficile et confrontante.

Et on ne peut pas développer son plein potentiel si nous ne nous mettons pas dans cette situation de grand inconfort.

Et ce que Karen Kimsey-House nous dit, c’est que l’on doit se familiariser avec cet inconfort pour développer notre résilience et continuer de grandir.

Elle nous pose les deux questions suivantes:

  • Qu’est qu’il y a dans cet endroit pour moi?
  • Quelle est la valeur de cet apprentissage?

Karen nous parle aussi de ce que l’on doit faire quand on est dans le DIP:

  • Porter toute notre attention sur le sens que l’on donne à cet exercice
  • Faire preuve de compassion face à nous même
  • Faire preuve d’intégrité et se demander si on a fait ce qu’on devait faire et si on s’est bien préparé
  • Demander de l’aide et du support quand ça ne va pas

Traverser des expériences de ce genre, si nous n’avons pas déjà un esprit de croissance, peut définitivement nous aider à le développer. Si ce que nous accomplissons fait partie de quelque chose qui a du sens pour nous, tout est possible.

CONCLUSION

Comme leader, si nous désirons maximiser notre impact sur le monde qui nous entoure, nous devons développer au maximum notre propre potentiel. Car notre rôle est aussi de former, coacher, mentorer et d’aider les gens autour de nous à développer le leur. Et ce processus est essentiel pour que la roue du leadership continue de tourner. 

Quand on partage notre passion, nos expériences, nos erreurs et nos succès, on continue d’apprendre, et d’élargir nos horizons. Et tout ce processus de partage et de transfert de connaissance, est en soi, un processus qui nous fait sortir de notre zone de confort, car cela demande du coeur, de l’humilité et de la vulnérabilité. Le mentorat est l’exemple parfait de la générosité et de la réciprocité de ce genre de processus de développement. 

Le développement de notre potentiel, c’est le travail d’une vie, et ce n’est jamais terminé. Et n’oubliez pa, comme le dit si bien John Maxwell:   “La croissance s’arrête lorsque vous perdez la tension entre là où vous êtes, et là où vous pourriez être”.

À bientôt!

Vous êtes un super héro

Par Geneviève Guité

Vous êtes un Super Héro

Se visualiser en super héro peut être un exercice très puissant.

J’ai eu l’opportunité de recevoir une illustration de mon avatar conçue par l’une de nos artistes 2D au bureau. L’illustration, je dois le dire, est très flatteuse et me représente un peu comme une super héro. Et devinez quoi? Ça m’a beaucoup plu. Quand je l’ai envoyée à mon mari par email, il m’a tout de suite répondu: « Cool! Alors c’est quoi ton super pouvoir? »

Le super héro: force, talent et… vulnérabilité

Chaque super héro est unique et différent. Ils sont tous dotés de très grandes forces et de talents particuliers, mais ils sont aussi tous vulnérables sur un ou plusieurs aspects.

Nous avons tous en nous quelque chose d’unique et de puissant. On oublie les choses simples, et qui sont propres à qui nous sommes, que nous accomplissons chaque jour avec facilité de façon naturelle et qui sont extraordinaires quand on y regarde de plus près.

S’imaginer en super héro c’est, évidemment, réfléchir sur ses superpouvoirs et c’est une magnifique opportunité de travailler sur la connaissance de soi. 

« Où serait le mérite, si les (super) héros n’avaient jamais peur? » Alphonse Daudet

S’imaginer en super héro c’est aussi admettre que comme eux, nous ne sommes pas parfaits.  Nos supers pouvoirs et notre vulnérabilité sont comme le Yin et le Yang, opposés et interdépendants. L’un ne va pas sans l’autre, ne l’oubliez jamais. 

Connecter avec ses supers pouvoirs

Qu’est-ce qui est naturel pour vous de faire et qui semble difficile pour les autres? Qu’est-ce qui est unique dans votre porte-folio de talents? Quelle est la combinaison de ce que vous êtes et de ce que vous faite qui produit des résultats extraordinaires?

Pour vous aider à réfléchir, voici un petit exercice:

Reculez dans le temps, à un moment où vous étiez en pleine possession de vos moyens, un moment où un frisson de satisfaction vous a traversé vous inspirant une confiance inébranlable en vos capacités.

Répondez à ces trois questions:

1. Que faisiez-vous et qu’est-ce qui a provoqué ce grand sentiment de satisfaction?

2. Quels étaient les attributs de la personne que vous étiez à ce moment précis?

3. Décrivez les capacités que vous aviez à ce moment?

Le sentiment que vous avez ressenti pendant cette courte visualisation est lié à vos supers pouvoirs, et le fait de pouvoir les identifier et les nommer, peut vous aider à maximiser votre capacité à vous mettre en situation de succès. Utiliser ses supers pouvoirs c’est utiliser des forces uniques qui sont en nous et qui donne beaucoup de sens à ce que nous sommes comme individu. C’est l’alignement parfait entre ce que nous sommes, ce que nous faisons et nos valeurs profondes.

Comme coach, c’est le genre de travail que je fais avec mes clients. Les aider à créer un alignement entre ce qu’ils sont et ce qu’ils font, et que cet alignement soit résonant et donne du sens à ce qu’ils veulent accomplir dans leur vie.

Et vous, quel super héro êtes vous? Et quels sont vos supers pouvoirs?

Le syndrome du jour de la marmotte

Par Geneviève Guité

Le 2 février c’est le jour de la marmotte, et ça me fait évidemment penser au film du même nom, où Phil Connors est bloqué dans le temps, tant qu’il n’aura pas donné un sens à sa vie. Vous me voyez venir… voilà une autre belle métaphore à explorer!


Est-ce que cela vous arrive de vous sentir coincé, avec la sensation de vous retrouver au même point, année après année? D’avoir le sentiment que toutes les bonnes choses n’arrivent qu’aux autres pendant que vous faites du sur place? Ou de reconnaître, dans votre vie, des patterns qui vous rendent malheureux?

Ce sont les symptômes du syndrome du jour de la marmotte.

Voici quelques questions pour amorcer votre réflexion:

Sur quoi ai-je l’impression de ne plus avoir de contrôle?

Qu’est-ce que je tolère et qui me rend malheureux?

Qu’est-ce qui me rend insatisfait depuis quelques années?

Qu’est-ce qui est sur ma liste de résolutions depuis longtemps et qui ne se règle pas?

Qu’est-ce qui était important pour moi et que j’ai laissé tomber ou abandonné?

Qu’est-ce que j’ai tendance à reprocher aux gens autour de moi?

Qu’est-ce qui me garde si solidement ancré dans ma zone de confort?

Une décision courageuse à la fois

Nous prenons tous les jours une multitude de petites décisions qui ne semblent pas vraiment avoir d’impact sur notre vie et sur notre bonheur, à moyen et à long terme tout au moins. C’est comme le supplice de la goutte d’eau. Quelques gouttes n’ont aucun impact, mais à la longue ça devient insupportable.

Un bon jour on se réveille et on est malheureux, et on ne sait pas vraiment pourquoi car le processus s’est installé tranquillement sans qu’on s’en soit rendu compte. Nos décisions quotidiennes nous ont mené dans cet endroit de plus en plus inconfortable mais qui est tout de même assez rassurant pour nous empêcher de réagir. Et plus on avance dans cet état, plus c’est difficile d’imaginer d’en sortir, et la spirale de la mort se met à tourner de plus en plus vite.

Prendre une décision courageuse à la fois, si petite soit-elle, en lui donnant toute l’importance qu’elle doit avoir, peut faire toute la différence. Exprimer son point de vue sur quelque chose qui nous tient à cœur, avoir une conversation difficile avec un collègue, se présenter à sa session d’entrainement malgré la fatigue, ne pas craquer devant le comptoir de friandises en fin de journée, mettre de côté son sentiment de culpabilité et prendre du temps pour soi, dire non, ne pas laisser les autres gérer son agenda… sont tous des exemples de décisions que l’on prend, ou pas, chaque jour.

Qu’est-ce qui serait différent aujourd’hui si dans la dernière année vous aviez pris, chaque jour, une décision courageuse?

S’étourdir à jouer au pompier

Beaucoup de gens tolèrent tous les jours le supplice de la goutte d’eau parce qu’ils ont peur de sortir de leur zone de confort. Toutes les raisons sont bonnes, et plus on est occupé, plus on évite de faire face à la réalité.

Ce n’est jamais le bon moment de s’investir pour développer de nouvelles compétences ou d’accepter un challenge sportif qui nous sort de notre zone de confort, car on est bien trop occupé au bureau ou trop pris par le train-train de la vie. À éteindre des feux toute la journée ça ne laisse pas beaucoup de temps pour faire de la prévention incendie. C’est bon pour l’égo de jouer au pompier tous les jours et surtout, ça nous fait croire que notre vie a du sens… jusqu’au jour de la marmotte.

J’adore la matrice de Covey car elle nous aide vraiment à clarifier les pièges quotidiens dans lesquels nous avons tendance à tomber. Et, le plus gros piège est de ne pas consacrer assez de temps au quadrant « Important et non urgent ».

Qu’est-ce qui se produirait si je consacrais 10% de mon temps au quadrant numéro deux ?Qu’est-ce qui serait sur mon To-Do List pendant ces quelques heures par semaine?

Le désir de gratification immédiate

Pourquoi pensez-vous qu’il soit si difficile d’épargner pour ses REER?

On a toujours un besoin immédiat à combler et un nouveau IPhone à s’acheter. Nous en venons même à avoir de la difficulté à donner une liste de souhait pour Noël, car si nous désirons quelque chose, nous l’achetons tout de suite et sans attendre.

Le désir de satisfaction immédiate favorise des décisions dans le court terme, et dans le court terme on ne pense pas à demain. Sans penser à demain on n’épargne pas pour la retraite, on ne prend pas soin de notre santé physique et mentale, on passe à côté de ce qui est vraiment important pour nous et notre famille, on sabote notre bonheur, on perd notre équilibre et notre edge professionnel.

Conclusion

Osez vous mettre en action en prenant une décision après l’autre, dès aujourd’hui, en mesurant l’immense impact qu’elles auront sur vos projets de demain. Et vous réaliserez que le momentum s’installera plus vite que vous pensez!

Ne faites pas votre marmotte, et sortez de votre terrier pour explorer courageusement ce que le monde qui vous entoure a à offrir, vous serez agréablement surpris du plaisir que vous en tirerez!